EXPOSITION DU 18 FEVIER AU 6 MARS 2022
Peintre Denis VOISIN
Peintre Michel ROHMER
Sculptrice Roseline GRANET
Denis Voisin,
sort de l'École Boulle et des Arts Décoratifs et s’affirme
comme architecte d'intérieur. Il commence sa vie professionnelle en dessinant
les stalles et le mobilier du nouveau couvent des moines Franciscains de La
Clarté- Dieu à Orsay. Collaborateur du décorateur Maxime Old, il travaille sur
le salon de 1ère classe des paquebots France et Ancerville.
La Société Elf-France lui a confie des aménagements pour son siège de la
Défense dont la salle du conseil d'administration ainsi que pour ses sites de
Pau et Lac.
Pour Elf Canada, Denis Voisin réalise deux halls d'entrée en équipe avec
le sculpteur Pierre Sabatier. Pour le même groupe il intervient dans des
quartiers d'habitation Offshore de la république du Congo. Enseignant à l'École
des arts appliqués rue Olivier de Serres, il aime transmettre aux étudiants
toutes ces expériences et son savoir-faire.
Par sa formation il peint et dessine, mais libre de ses engagements
professionnels et pédagogiques, il découvre la gravure. Pour Denis Voisin il y
a une continuité entre son crayon, sa brosse et son archet. Le thème du
festival de Saint-Prix “la famille des Cordes” est en harmonie avec ses dernières
réalisations et son violon.
entré à l’Ecole Estienne en 1953, va recevoir pendant six ans une formation de typographe et de graphiste. Après plusieurs années de pratique en entreprise, il monte et anime son propre studio de création graphique, “Les quatre lunes”, spécialisé dans la création de logos d’entreprise et d’affiches de films. On lui doit le logo “moutarde” de la Fnac, l’affiche pour “37,2 le matin” de Bennex (récompensé par le César de la meilleure affiche de film en 1988,) et nominé aussi en 1989 pour l’affiche “L’ours” de J.J. Anneau..
À partir de 1980, il est chargé de cours à l’École d’arts appliqués, rue
Olivier de Serres, dans l’atelier de design graphique, il y reste jusqu’en
2003.
Libre
de son engagement professionnel et pédagogique, il développe une activité
personnelle de peinture, d’abord d’aquarelle (une exposition en 2013 suivie
d’un livre “Regard sur le Mercantour” en 2015) puis de techniques plus
originales comme le papier encré-collé, le transfert d’encre, et les estampes
d’objets encrés à base d’encre de Chine et de brou de noix, comme la série des violons
exposée ici aujourd’hui
Roseline GRANET
Naît à Paris. Après son bac, elle part à New York et commence la
peinture
De retour à Paris, elle débute la sculpture comme élève de Zadkine à
Chaumière.
Elle y reste quelques années et peut ainsi rencontrer des artistes qui deviennent
ses amis. Avec son mari ils s’installent à Meudon où ils créent, avec le
sculpteur Delahaye, la fonderie Berjac, dont Clémenti est le fondeur.
Grace à cette fonderie, elle rencontre bon nombre de sculpteurs dont
Isabelle Waldberg, Jean-Paul Riopelle, ou Joan Mirò entre autres.
En 1974, première exposition à la Galerie Darthea Speyer à Paris jusqu'à
sa fermeture en 2010. Les expositions se succèdent à la Galerie Hélène Greiner
Les sculptures de Roseline Granet au Bon Marché et à l'Hotel Hyatt rue
de la Paix. Deux autres sont au Canada, dont le portrait de J.P. Riopelle installé
à Montreal après le décès de l’artiste en 2002
La fille de Roseline, Clémence, joue du violoncelle et rencontre de
nombreux musiciens. C’est en les observant que Roseline Granet s’intéresse à ce
mystère : le rapport entre la musique et les gestes des musiciens qui la
produisent.
Ainsi elle réalise plusieurs œuvres, des petits orchestres, puis elle
envisage de faire le portrait d'un musicien.
Elle choisi Rostropovitch pour sa notoriété, elle aime le voir jouer et
réalise trois portraits de lui en train de jouer.
Le plus grand est à Berlin au musée de Check point Charlie, lieu même où
Rostropovitch joua pour la chute du mur en octobre 1989.
Par la suite elle réalise de nombreux “couples” dont “le grand Tango”
qui évoque la danse et la musique.
Sur ce thème, Roseline Granet continue de réaliser de petites sculptures
en bronze ou en papier mâché.