EXPOSITION DU 6 AU 22 DECEMBRE 2024

 

 

 

Une géométrie saisie par l'informel

Il y a chez Andrea Lomanzo l'ambition de vaincre la densité et l'opacité de la matière, son

impénétrabilité, afin de mettre en évidence, contre les données de la perception commune, qu'elle est en  soi, avant tout espace, ou mieux qu'elle est la forme même d'existence de l'espace.

On a en effet coutume de privilégier les surfaces des corps matériels, ces frontières qui les individualisent les uns par rapport aux autres dans l'espace environnant. Ordinairement, c'est sur ces surfaces qu'intervient le sculpteur, quand il travaille à la façon de l'architecte, pour construire des volumes, des structures et des rythmes. 

 Parce que son champ d'action est nécessairement le sensible, Lomanzo ne néglige pas cette écorce des choses, mais observe que, si les regards prennent toujours plaisir à l'effleurer, ils y rencontrent aussi leurs propres limites, ce qui, en toute logique, devrait inciter l'artiste à transgresser celles-ci pour aller explorer l'espace secret qui dort dans la matière même et que la lumière ne traverse jamais.

C'est justement ce projet qui donne sens et direction au travail sur métal de Lomanzo. Il ne s'agit donc pas ici de produire des œuvres où le souci de la forme et d'un dynamisme prévaut sur l'attention portée à la matière au point de lui retirer son poids d'existence et de la rendre muette. 

Il s'agira, en revanche, de faire de la sculpture le lieu d'une révélation, celle de la spatialité inhérente à toute matière, de faire en sorte que la matière se dépouille de sa compacité comme on enlève un vêtement, renonce à son impénétrabilité et puisse s'ouvrir aux enchantements de l'imagination.

                   Jean Pierre ENJALBERT. Artisanat d 'art

       À l'approche de Noël, dans les villages Alsaciens, les habitants confectionnent des objets   décoratifs avec les produits de la nature et de leur imagination.C 'est dans cet esprit que     nous présentons ces réalisations pour accompagner les fêtes de fin d'année , dont la vente ira au  profit de l'institut Gustave Roussy pour soutenir la recherche 

                     Agata PREYZNER. Peinture 

Un peintre peut être plus. Il pourrait être architecte, mais il a choisi d’être peintre. Il pourrait être plombier ou mécanicien, mais il a choisi d’être peintre. Cuisinier, tiens, il pourrait être cuisinier, mais il a choisi d’être peintre. Couturier, maçon, détective, menuisier, biologiste, géographe, comédien….. mais il a choisie d’être peintre.

 Et il n’est que ça. Agata Preyzner est peintre. En continuelle recherche elle reste fidèle à sa propre honnêteté, créant un style qui lui est propre. A l’ère du numérique et du tout visible elle reste fidèle aux techniques picturales traditionnelles, utilisant des matériaux ancestraux tels l’huile, l’encre ou le fusain sur un support classique de toile ou de papier. Sans entrer dans des tendances à la mode elle n’est pourtant pas indifférente au monde contemporain.

Malgré l’apparence, sa peinture n’est pas abstraite. Agata peint des lieux, des mondes minéraux ou aquatiques: des rives, des mers, des lunes, des bâtiments, des arcs…des choses vues, des choses vécues, des choses ressenties. Ce qui passe, ce qui se cristallise, ce qui relie. Elle les dessine  en trames fragmentaires qui deviendront autant de réseaux dans lesquels contraindre la matière qui doit les habiter.           

La vision perçue par l’oeil est analysée, synthétisée, transformée, passée par le filtre de l’émotion du moment ou de la mémoire, puis l’image est mise en place par le geste, qu’Agata considère, à égal de la lumière, comme un element clef du jeu pictural. Le mouvement du pinceau pose la dynamique puis l’oeil juge et conduit l’image vers sa finalité, mais il reste toujours une part d’aléatoire qui renseigne sur le sensible.

Saint-Prissienne de naissance, Alice Olliver est peintre autodidacte.

Après 15 ans à observer et questionner les comportements humains à travers des analyses sociologiques, elle devient rédactrice, spécialisée dans la spiritualité chrétienne.

Depuis toujours sensible aux mots, et notamment à la poésie, c’est passé 40 ans qu’elle éprouve l’envie de découvrir le dessin et la peinture.

Elle est accompagnée et guidée par Thy Than depuis plusieurs mois dans son exploration de la peinture. Et c’est avec beaucoup de reconnaissance et de joie, Alice expose pour la première fois en décembre, à la galerie Thy Than, au cœur de ce village qu'elle aime tant.