EXPOSITION DU 6 AU 21 JUILLET 2024
VERNISSAGE DIMANCHE 7 JUILLET À 18 H
William V .OUAKI . Peintre
Autant qu'ils s'en souvienne, William V. Ouaki a toujours dessiné et peint. A ses débuts, il utilisait l'huile pour ses créations.
Après une carrière professionnelle en tant que dirigeant d'une société d'études marketing, il a mis sa retraite à profit pour exprimer pleinement ses passions.
Il a alors décidé de s'orienter vers l'acrylique.
Sa peinture se situe à la frontière entre le figuratif et l'abstrait.
Elle part de recherches scientifiques récentes que les impressionnistes avaient déjà compris intuitivement.
L'œil n'est qu'un assemblage de lentilles sophistiqué qui transmet des données au cerveau.
A charge pour ce dernier de reconstituer, d'analyser et de restituer les informations en conformité avec le système de pensée du spectateur.
Parfois, quelques traits, quelques taches de couleurs, suffisent alors pour restituer l'objet entier.
Ce qui reste le plus important dans toute œuvre, c’est l’émotion qu’elle suscite.
William V. Ouaki est par ailleurs écrivain essayiste et auteur de deux ouvrages sortis en librairie. Un troisième est en cours de rédaction.
Anne-Andrée CARRON
Artiste sculpteure.
Née le 25 septembre 1959 au Havre.
Vit et travaille à Paris.
anneandreecarron@blogspot.fr
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1984.
Étudie à l'Atelier du sculpteur Georges Jeanclos (Prix de Rome).
Boursière à la Manufacture de Sèvres en 1985.
Professeure d'Arts plastiques de 2008 à 2022.
A l'issue d'une résidence artistique de plusieurs mois, acquisition d'une sculpture en 2022 par
la commune de Paluel (Normandie).
Sculpteure, elle travaille de préférence la terre à faïence.
D'une manière intuitive elle la transforme en un Arbre, devenu partie d'un paysage habité par
les quatre éléments eau-terre-feu-air. Cette idée est développée dans le livre de Paul
Chemetov sur son travail Chefs d'arbres Tarabuste Editeur, 2010.
Un arbre unique, au feuillage ciselé accueillant des souffles et des forces contraires.
Un arbre qui peut être aussi anthropomorphique. En mouvement.
De son travail émerge une forêt de sculptures en terre cuite laissée à l'état brut, sans glacure
ou émail. Dans sa simplicité naturelle.
Des pièces vivantes aux quatre couleurs naturelles, rouge, blanc, noir, rose révélées par la
cuisson du four..
Dans cet univers réalisé, le plus petit arbre peut y côtoyer le plus grand approchant souvent la
taille humaine.
Par ses diverses formes, il est porté par une borne ou par une plate-bande, se pose sur des
stèles ou bien se mêle à des architectures singulières.
Ici l'Histoire Naturelle et l'Histoire de l'Art se rejoignent.
Ainsi, les arbres d'Anne-Andrée Carron s'exposent dans les galeries ou les musées, se
dressent dans les serres des parcs et les jardins.
Ils dialoguent, par exemple, avec l'architecture d'une chapelle romane ou avec celle d'un
grenier à grain troglodyte, il arrive aussi qu'ils habitent les espaces des locaux d'une Maison
d'Edition ou bien ceux d'une bibliothèque d'Université.
