DU 13 AU 29 SEPTEMBRE 2024

 

FLORENCE BARDOT

 

 

Florence Bardot est une artiste contemporaine française dont l’œuvre délicate,  énigmatique et sensuelle capte et interroge le regard.

Elle est née dans une famille d’artistes peintres, poètes et musiciens.

Florence Bardot crée un univers qui ressemble à un rêve céleste et aérien. C’est un rêve, dans lequel tradition et modernité  se répondent. Elle construit des fictions narratives qui tentent de réunir  ces deux pôles. Les symboles qui parcourent ses oeuvres sont comme des clins d’œil adressés aux spectateurs. On les retrouve  dans « Rêve d’Orient » récit fantasmé où les femmes lascives sont prises au jeu du regard interdit. Pour Florence Bardot, la peinture n’est qu’une illusion avec laquelle elle aime jouer  librement.

Dans ses dessins, l’espace blanc a valeur de silence. Il est le vide qui permet aux formes  d’exister et de se déployer parfois dans une danse de couleurs. Comme dans son tableau « La vie d’artiste » pour lequel elle a reçu un prix de l’Académie Internationale d’art contemporain, Artlookone.

 

Florence Bardot cherche à voir au-delà des apparences ce qui fait dire d’elle au poète Tage Bensaïd  quelle « caresse les âmes »…

MARIE DUC

 

 

Marie Duc est née dans une famille d’artistes peintres, Antoine et Eugénie Duc.

Son moyen d’expression commence par la peinture mais une rencontre aux Beaux-Arts de Beauvais l’amène sur le chemin de la sculpture.

Marie Duc joue avec les formes, les mots pour un voyage poétique, ludique et mystérieux.

« Le hasard et la nature restent ma meilleure source d’inspiration » dit-elle.

Cette pierre trop longue et trop fine abandonnée dans l’atelier devient une femme poisson.

Ce galet amoureux, trouvé au bord de l’eau se transforme en « Galamour ».

De cette argile blanche naît une femme coquillage qui fait écho à la mer.

Tandis que ses tours de Babel évoquent l’architecture façonnée dans la roche.

Elle les appelle des « Mababel ».

Avec ses nus cubistes, elle essaie d’aller à l’essentiel en simplifiant le volume par des aplats qui se lient entre eux, sans sacrifier la sensualité du corps.

 

En fait Marie Duc aime l’imprévu, elle s’y adapte pour construire un univers drôle et joyeux à l’image de son poisson clown. Cette sculpture  d’abord oublié, ensuite cassée et enfin achevée avec la couleur d’une petite balle rose.

VERNISSAGE 15 SEPTEMBRE À 17 H