EXPOSITION DU 28 FEVRIER AU 16 MARS 2025
Paul VOISIN est sculpteur en taille directe sur bois et pierre, parfois en les associant. Ayant grandi dans une famille d’artistes multi disciplinaires, concepteur et développeur de produits durant son parcours professionnel il s’est formé à la sculpture à Meudon avec Flavia Fenarolli .
Aimant la matière et le geste, Il expérimente des formes et des univers symboliques ou figuratifs au gré de ses observations, laissant sa sensibilité s’exprimer librement.
Il est Inspiré par Chana Orloof, Zadkine, Brancousi , Germaine Richier, Giusepe Penone ,mais aussi Carpeaux, Houdon, Bartolini , Camille Claudel ,Rodin ou Daumier pour leur façon d’exprimer la vie et la singularité.
Les artistes préhistoriques également, tout comme les étrusques dont on ne sait pas si les sculptures ont été exécutées par des femmes ou des hommes , le fascinent par leur façon d'atteindre l'essentiel .
KOMO ( artiste peintre ).
Si l’on devait donner du sens au travail que présente Komo, l’on pourrait dire ceci : arrêter l’instant qui cherche à passer plus vite. La sensation diffuse, l’émotion non formulée, une situation fugitive… Komo se déplace dans l’événement suspendu et cherche différentes façons de voir, d’apprécier : comprendre autrement pour expliquer autrement. La coincidence et la surprise nourrissent une vision plurielle ou chaque proposition est une expression poétique singulière et décalée.
Sans restriction de style ou de contenu Komo aborde un travail de décomposition / représentation à la fois libre et minutieux.
Décomposition tout d’abord en explorant le plus grand nombre de lectures possibles d’un sujet, créant ainsi un maillage conceptuel, formel et narratif capable de l’englober. Ses mécanismes deviennent alors plus visibles, plus maléables aussi. Représentation ensuite car une fois ces ressorts mis à jour ils sont passés au tamis d’une expression plastique qui s’impose d’elle-même.
C’est dans le sillage d’un geste, par le biais d’un objet ou la perception d’un non-événement, d’une banalité, que l’inspiration de Komo est nourrie. Les muses (l’on pourrait dire les excuses) sont nombreuses. Ceci explique partiellement la variété des choix traités par Komo. L’autre raison, plus pertinente encore, est comme nous l’avons vu plus haut, ce souci de multiplier les prismes au travers desquels chacun de ces thèmes peut être perçu : la découverte des possibles.